À chaque chute un brin de savoir est acquis, c’est là le but inné d’une infinie jeunesse. L’appel de l’ombre, d’où la vérité naquit, n’est plus jamais fui pour peu qu’on le connaisse.
Extrait d’une lettre d’Ikora Rey à Eris Morn :
Serait-ce vraiment choquant de dire que j’aurais préféré échanger nos places et descendre dans le Gouffre des enfers plutôt que d’être à la Cité quand Osiris a été banni ?
Je vais vous raconter ce que vous avez manqué. Tout a commencé avec ses prophéties oubliées. « Oubliées » est un terme trompeur, car ces prophéties ont toujours été là pour ceux qui souhaitaient les trouver. Les Adeptes les ont nommées ainsi quand la Cité a décidé de censurer tout matériel osirien. Et même à ce moment-là, elles n’ont pas vraiment disparu de la Cité. Quand le Guide m’a demandé de détruire les écrits d’Osiris, je les ai conservés dans ma bibliothèque personnelle. Je ne crois pas que brûler des livres soit une solution, quelle que soit mon opinion sur l’auteur.
Quant aux raisons qui l’ont poussé à écrire ces prophéties en alexandrins ? C’est tout simple : par vanité.