Le Grand prêtre s’agenouilla face à son dieu déchu, enlisé dans l’ambivalence de son idéologie brisée ; sa foi remplacée par la réalité de l’échec de Xol. Aucune sagesse ni vil rituel enfoui dans des ouvrages décrépits ne pourrait restaurer ce qui avait été perdu, et il n’avait de toute façon aucune intention d’essayer.
La désillusion prit le dessus. La Volonté par milliers, réduite au silence par la Lumière et le code. Autrefois, il aurait considéré tout ceci comme un acte hérétique, avant que la vérité ne soit révélée :
Il n’y a pas de dieux. Il n’y a que des chaînes, et ceux présents à chacune de leurs extrémités.
Nokris avait été l’ignorant qui regarde le soleil de face, car que peut bien être une divinité sinon une étoile aveuglante… Une statue à renverser, afin de galvaniser les masses tonitruantes qui recherchent la puissance dans la mort des choses anciennes. Des dieux, brisés par des pions, mis à terre et traînés dans la boue.