Mon équipe et moi, on s’est rendu compte que les créatures dans les installations du monolithe n’étaient pas les seules sur ce foutu caillou. Il y en a un tas qui se baladent dans la nature, dans les endroits froids, mais moins froids que les cages congelées où elles étaient enfermées dans le monolithe.
Comment on a su ? Eh bien, l’un d’entre nous est mort pendant qu’on dormait. Non pas que ce soit rare, ou tragique. C’est arrivé souvent, même. Il fait vraiment froid dehors.
Mais cette fois-ci, le Spectre du gars n’a pas pu le ressusciter. Apparemment, l’une de ces bestioles s’est glissée près de lui, et rien qu’en étant proche, elle a juste… éteint la Lumière du pauvre bougre.
C’est triste, mais on s’est rendu compte de quelque chose grâce à ça. Le matin venu, on a compris qu’on avait là une arme potentielle qui pourrait tout changer dans les combats de la Lumière contre la Lumière.
On savait qu’il fallait qu’on trouve un moyen d’extraire ces créatures de leur terrier glacé.
Et il fallait qu’on trouve une solution rapidement. Malgré cette révélation, l’atmosphère était… assez tendue. Certains d’entre nous se disaient que ça tombait pile-poil ce coup de la créature qui arrive jusqu’à nous et qui arrive à tuer un seul d’entre nous. Et qu’on se rende compte très rapidement ensuite de sa valeur.
– Réflexions du Vagabond racontées à son Spectre, pour la postérité. Partie trois sur cinq.