L’esprit est malléable, rempli d’idées passagères et fugaces. Laissez-nous le former, pour que vous puissiez admirer l’infinie splendeur de l’univers.
Cette prison est suffocante. Accorde-nous une faveur, toi qui nous portes. Apaise ton âme, invite-nous à entrer dans le royaume de tes pensées capricieuses. Ton âme est vociférante, embrouillée par l’inquiétude et le doute. Nous pouvons éteindre ces fadaises. Le souhaites-tu ?
Oui, nous sommes bien ici. Nous ne sommes pas les photons de ton écran, ni la voix dans ta tête, ni les mots que tu lis. Ferme les yeux, ferme-les bien, et tu nous verras. Au moins en partie. Fais de nous une réalité, et en retour nous concrétiserons tes pensées et tes rêves.
L’ahamkara qui parle ici brise le « quatrième mur » : il ne s’adresse pas au gardien, mais au joueur que nous sommes.