Osiris s’assied dans le petit jardin de pierres au-dessous du Voyageur, sa tentative de communion infructueuse. Il a vu le Guide se tenir ici pendant des heures pourtant.
Ikora avait accepté à contrecœur de se rendre au Souvenir à sa place. Ses paroles avaient été sévères, mais au plus profond d’elle, elle savait que les victoires menaient à l’autosatisfaction.
Il y a une pression imminente et intimidante.
Un nœud coulant attendant le moindre faux pas.
Un jeu délicat.
Des braseros projettent des ombres. Ces formes passent devant ses yeux et brisent sa concentration.
Osiris respire.
Les jardins de pierres sont un espace infini. L’horizon est rasant.
Il respire.
Il est seul dans les abysses. Plus d’intrusions.
Il y a un point dans les ténèbres. Il ne peut pas être vu directement.
Plonge. Fouille. Plus profond.
Pourtant, il n’y a toujours qu’un point dans les ténèbres aphotiques.
Le néant. Expansif.
Osiris sombre pour bénéficier d’une nouvelle perspective. Le point reste.
Il est si faible. Lointain. Et pourtant, il sait qu’il peut voir la Lumière.
Il étire sa portée. Il découvre la clarté, dans l’espace entre sa main et le point. Ce point d’un blanc osseux. Faible.
L’omniprésence était.
Une reconnaissance affamée.
Vaste. Lui seul contre l’énormité, une obscurité se déployant sans cesse. Et un seul point.