XLVIII : Aiat, aiat, aiat, aiat, aiat

Légende 4 sur 7 de la série La séparation et l'héritage d'Oryx
 

Verset 5:6 — Aiat, aiat, aiat, aiat, aiat

Tout va bien. Aiat : ce qui est en guerre est sain, ce qui est en paix est malade.

Mon fils Cropta me nourrit généreusement. Mon héritage est puissant, mon ver est grand et repu, et grâce à cette sécurité, je peux me consacrer pleinement à l’étude et à la communion avec les Profondeurs. Plus j’apprends de secrets, plus ma force grandit. Plus ma force grandit, plus je suis capable d’apprendre de secrets. Aiat : c’est ainsi que les choses doivent être.

Je me demande si mes sœurs ont des secrets. Si ma force en venait à dépasser la leur, je pourrais les tuer définitivement et absorber leurs trônes. Mais je pense que quand je n’étais pas là pour les voir, elles ont développé un pouvoir qu’elles me cachent encore. Aiat : on ne peut établir de lien concret qu’avec ce qu’on cherche à détruire.

Savathûn se demande si je suis autant un esclave des Profondeurs que mes Corrompus. Elle veut savoir à quel prix j’ai obtenu mon pouvoir. Je ne suis pas un Corrompu. La Ruche n’appartient pas aux Profondeurs. Les Profondeurs ne veulent pas que tout se ressemble : elles veulent la vie, une vie puissante, une vie libre qui n’a pas besoin de suivre un ensemble de règles qui l’isolent de la réalité. Quand je crée mes Corrompus, je les rapproche de la perfection, je guéris leurs blessures et j’amplifie leurs forces. C’est une bonne chose. Aiat : la seule vérité est l’existence, la seule erreur est l’inexistence.

Je suis Oryx, le Premier Navigateur, le Roi des Corrompus. Aiat : laissez-moi être ce que je suis, car toute autre chose pourrait être fatale.

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Références