Refus catégorique

Un outil familier pour faire face à l’échec.

La Prêtresse flotte à l’horizontale à quelques centimètres du sol, maintenue par un cocon débordant d’énergie cryo-électrique. Les liens grésillent et sifflent à mesure que le lieutenant de la Ruche lutte. L’Arcaniste regarde rapidement sa prisonnière d’un air mal à l’aise.

« Gardiens être insulte. Logique de l’épée être mort de faiblesse. Mort des malades. Garder en vie faiblesse donner vie à faiblesse. » La Prêtresse émet une longue série de sons gutturaux que le Spectre de la Gardienne n’arrive pas à traduire. L’Arcaniste suppose que ce sont des injures.

« Heureusement pour vous, nous ne voyons pas les choses de la même façon. Nous n’attachons pas simplement de l’importance à la force brute, mais à tout type de force utile. Comme l’ingéniosité, la bonté ou l’amitié. » dit la Gardienne. Elle analyse l’horizon avec gêne. Cela fait plus de trente minutes que son escouade n’a pas donné de nouvelles. « Je ne m’attends pas à ce que vous compreniez. »

La Prêtresse fait claquer ses dents en signe de dédain. « Tuer faire tout disparaître. Bonté morte rien valoir. Amis morts rien valoir. Tuer supérieur. »

« Dans ce cas, je ferais peut-être bien de vous descendre tout de suite » réplique la Gardienne à sa prisonnière. L’absence prolongée de son escouade lui pèse. « C’est ça que vous voulez ? »

« Oui. Vous tuer maintenant. C’est Logique. » La Prêtresse ne montre aucun signe de peur.

La Gardienne hoche la tête. « Vous êtes les pires. »

Bon sang, où est-ce qu’ils sont ?