Chronicon : Entrée DLXXVIII (partie 2)

Légende 7 sur 11 de la série L'exil et la rencontre de Calus
 

Moi, Tlazat, doit contrevenir aux règles de ce recueil par peur que cette entrée ne soit la dernière du Chronicon, Lentille de la vérité, Compendium de la joie, Symbole de la généreuse bienveillance de Sa Majesté l’Empereur.

Deux heures se sont écoulées depuis la sortie du vaisseau de l’Empereur.  Nous sommes secoués par des tremblements intermittents  suffisamment puissants pour projeter les plus stables des gardes contre les murs. Shagac et des dizaines d’autres scribes ont perdu connaissance. Zhozon, le confident le plus proche de l’Empereur depuis son exil se plaint d’une pression sans cesse croissante exercée contre son crâne, et douze autres personnes  saignent des oreilles . Les bêtes de guerre royales aboient sans arrêt.

Je n’arrive plus à écrire à la main. Je dois me contenter d’une retranscription par l’esprit tant que j’en suis encore capable.

Nous sommes tenaillés par la peur. Nous craignons que nos ennemis nous aient envoyés mourir dans ces ténèbres, loin de la vue du public adorant Calus.

L’Empereur n’est toujours pas revenu. Il est sans doute mort.

Commentaire

La description qui est faite de la rencontre au cours des dernières légendes permet de dresser deux parallèles :

  • D’un côté, il y a la sensation d’être manipulé par une force surpuissante, qui se traduit par une forte attraction spatiale, des vagues de gravité etc.
  • De l’autre, les murmures entendus. En particulier, le saignement des oreilles peut être assimilé au langage viral qui est aussi utilisé par la Ruche pour corrompre.

Ces sensations, on les retrouve dans les légendes qui retracent la Chute du Yang Liwei, et qui témoignent de l’arrivée des Ténèbres.

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Références