« Il y a des tas d’aspects à considérer dans une fusillade. La plupart des gens se concentrent sur un regard et des nerfs d’acier. Ce n’est pas inutile, mais les meilleurs pistoleros prennent bien d’autres caractéristiques en considération.
La lumière ou au contraire son absence. La température de l’air, ainsi que la force et la direction du vent. La nature du sol sous les pieds : dur ou meuble, en mouvement ou glissant. Tous ces éléments peuvent se révéler essentiels au moment de vérité.
L’usure de l’étui, la prise sur la crosse…
Mais avant tout, le meilleur pistolero ne se battra jamais avec des outils dont il n’est pas familier. À moins que la situation n’impose une issue inévitable ou que l’honneur entre en jeu bien sûr. »
– Extrait de « Écrits et observations depuis la Côte enchevêtrée : texte d’un Déchu », traduction de C.C. LaGrange