GHAUL, LE DOMINUS
Pour finir l’archi-traître.
Laissez-moi vous conter une histoire issue de la machine OXA. Il était une fois un petit peuple qui vivait dans un monde plein de dangers. Par nature, ils étaient mesquins et craintifs. Mais ils s’efforcèrent de devenir meilleurs, et ensemble, il vinrent à bout de leurs peurs.
Un roi vint à eux et leur dit : « Nous sommes cernés par les ennemis, nous sommes faibles et chétifs. Mais j’ai une solution. Mangez ces larves, mon peuple, et nous nous élèverons grâce à leur pouvoir. » Chaque fois que quelqu’un essayait de protester, le roi disait, « Collabores-tu avec l’ennemi ? Non ? Alors pourquoi crains-tu notre pouvoir ? »
Et c’est ainsi que le roi rendit son peuple esclave de sa propre peur. Ghaul fera de même.
Les Préteurs ont choisi Ghaul pour me renverser, mais ils n’ont pas réussi à le maîtriser, car sa force est redoutable. Ils ont essayé de le contrôler, de modérer et de retarder le coup d’État. Maintenant c’est lui qui les tient sous sa botte. « N’importe qui peut connaître la grandeur », dit Ghaul, « à condition de travailler le plus dur possible. » Mais ce qu’il veut vraiment dire c’est : « Personne ne peut connaître la grandeur sans mon accord. » Il dit que je suis né dans le luxe et la corruption. Je dis qu’il n’a été conçu que pour la peur et la haine ! Dans quel monde choisissez-vous de vivre ? Je vous le demande. La galère misérable que vous propose Ghaul ? Son ère de poings fermés ? Ou mon monde d’abondance et de plaisir ? Ne prenez pas ma jovialité pour de la faiblesse ! Je me bats pour créer un havre de paix dans un cosmos ensanglanté. Ghaul se bat pour pouvoir continuer à se battre, à l’infini.
Il a refusé le titre d’Empereur, bien que certains de ses soldats l’appellent ainsi. Il dit qu’il n’y aura plus jamais d’empereurs. Je suis le dernier empereur, le vrai Cabal par excellence.
Le Dominus doit mourir.
Tuez Ghaul et je vous offrirai une audience dans ma salle du trône.