VOUS ÊTES COMME MOI, N’EST-CE PAS ? VOUS NE VOUS CONTENTEZ PAS DE CE QU’ON VOUS A DONNÉ. IL VOUS EN FAUT DAVANTAGE.
Aspirez-vous à la grandeur éternelle ? Êtes-vous à la recherche d’une liberté totale ? Moi seul ai le pouvoir de vous offrir cela… si vous me prouvez que vous en êtes digne.
Sachez que je suis Calus, le dernier et le plus grand Empereur des Cabals. Pendant des siècles j’ai régi mon empire sous le signe des réjouissances, au point que même les étoiles étaient douces et sucrées… Mais avec le temps, les envieux et les avares se sont soulevés et m’ont envoyé en exil. Et quand le peuple a eu besoin de moi, mes Cabals ont été soumis par ces rebelles jaloux.
C’est à vous désormais que je propose cadeaux et délices ! Ensemble, nous pourrons rétablir la joie et l’excès entre les murs dorés de Torobatl, et pour toutes les étoiles qui se trouvent au-delà !
Mais avant de pouvoir festoyer ensemble, je dois connaître votre valeur. Pourrez-vous supporter le fardeau de mes grâces ? Serez-vous capables de mettre ma vengeance à exécution ?
Je cherche mes égaux, et ils sont peu nombreux. J’ai traversé plus d’un millénaire de guerres et de conflits. J’ai combattu les escadrilles des Sindûs, maté la révolte des Clipses et interprété les folles prophéties de la machine OXA. Mais la puissance seule ne suffit pas. Au long de toutes ces batailles, j’ai gardé les feux de joie allumés et fait couler le vin à flot. Être empereur, vous voyez, c’est incarner le plaisir éternel ! Pour bien régner, il faut vivre la vie que tous les autres désirent. Si un empereur ne sait être heureux, quel espoir reste-t-il aux autres ?
En vous, je cherche également une capacité pour l’émerveillement et une soif de grandeur. Quand j’ai pris le pouvoir, mon peuple se saignait pour nourrir une élite militaire corrompue. J’ai chassé ces vermines de Préteurs de leurs lieux de débauche. J’ai rendu à mes Cabals les richesses qui leur avaient été volées ! Et j’ai fait le serment de célébrer notre existence dans le luxe le plus total, pour montrer l’exemple à mon empire : nous ne voulons pas d’une élite privilégiée, mais la décadence pour tous !
Mais j’ai été trahi.
J’aurais pu pardonner à ces traitres, car je suis un empereur dont la jovialité est sans limites. Je jure sur mes propres trésors et soieries que j’aurais pu pardonner à ces transfuges, fussent-ils aussi proches de moi que ma propre fille, s’ils n’avaient pas aussi trahi mon peuple.
Me renverser n’a pas suffi à cet infâme concile. Ces vilains fallacieux et meurtriers, ces chers compagnons que j’ai gardés si longtemps à mes côtés ont livré mes Cabals à la brutalité d’un pouvoir militaire. Aujourd’hui, des tyrans en armures souilent les dorures de Torobatl de leurs sombres desseins. Ghaul est l’incarnation de leur credo. Un pauvre orphelin nourri par la haine empoisonnée. Il infectera tous les Cabals de sa vacuité. Voici ma prédiction ! Il passera sa vie à essayer de remplir le vide son âme !
Ils auraient bien aimé me supprimer, mais j’étais trop aimé et emblématique. Ils m’ont donc condamné à un exil resplendissant sur ce Grand Léviathan.
Et c’est depuis cet exil forcé que je fais appel à vous, pour exécuter ma justice auprès de ces traîtres. Sauvez les Cabals de leur terne escalave. Rejoignez-moi dans ma quête pour la puissance absolue et glorieuse de l’univers !
Mettez fin à mes ennemis et prouvez que vous êtes digne du prix que Ghaul n’obtiendra jamais. La vraie puissance. Le vrai dessein. Je vous les offre, ainsi que des armes, la connaissance et la gloire. J’ai pulvérisé des lunes en magnifiques anneaux dévastés ! J’ai vaporisé des étoiles pour améliorer l’harmonie des constellations ! Songez aux monuments que je pourrais ériger en votre honneur.
Je vous promets absolument tout. Je ne demande que la mort.
VOICI LES NOMS DE CES TRAÎTRES :