Un récit qui s’avère différent du reste : il défile à rebours par rapport à l’horloge. Et celui que le Guide adorait sans conteste, d’un paradoxe parfait sans doute il s’arroge.
Je n’ai jamais retrouvé Osiris, mais j’ai tué suffisamment de Vex pour pouvoir mettre fin à une guerre. De leur côté, ils m’ont porté un coup fatal en créant un Esprit ayant pour seul objectif de me vider de ma Lumière. Ça a très bien fonctionné.
Ne vous inquiétez pas (non pas que vous ayez tendance à vous inquiéter). Il leur a fallu des siècles pour le fabriquer et qu’il soit verrouillé sur la fréquence unique de ma Lumière. Mais, je suis assis sur sa carcasse brisée.
J’ai fait le deuil sur ma capacité à pouvoir atteindre votre niveau. Pour moi, vous incarnez tout ce qu’un Gardien peut devenir. Votre Cité est florissante. Si différente de la mienne. J’ai passé quatorze vies à combattre pour faire que ma Cité soit comme la vôtre. J’ai échoué.
Tout ce qui me reste, c’est cette arme. Les Cryptarques disent que vous l’avez fabriquée vous-même, avec des morceaux de ferraille, de la Lumière et votre seule volonté, dans la Forge infinie. Je veillerai à ce qu’elle vous revienne. Quand vous me l’avez confiée, j’ai juré que je me ferai un devoir de suivre votre exemple.
J’essaie toujours.
– Saint-14
Ce n’est pas un hasard si le fusil à pompe de Saint-14 est nommé « Paradoxe parfait ».
Il y a des dizaines d’années (avant la bataille des Six Fronts), Saint-14 nous a rencontré, lorsqu’on est venu à son secours en utilisant le Cadran solaire. Il a vu une Cité plus évoluée qu’à son époque et a pu constater à quel point nous étions un gardien remarquable.
Nous lui avons offert le fusil à pompe et Saint-14 a alors tenté, dans son présent (et notre passé), de vivre à la hauteur de notre légende. Il a toutefois semble-t-il échoué en cherchant à poursuivre Osiris.
Après avoir pénétré dans la Forêt infinie et combattu les Vex pendant des décennies, il s’est assuré que nous puissions récupérer l’arme et la reforger à nouveau à l’époque de la Malédiction d’Osiris. Ainsi on pouvait la lui redonner pendant la saison de l’Aube. Et lui, nous la rendre pour qu’on la reforge à nouveau. Paradoxe parfait.