La cour d’Oryx

Légende 2 sur 11 de la série La mort du Roi des Corrompus
 

Oryx s’élève du monde souterrain.
Les chevaliers de pierre incandescente
et les bêtes d’ossements gravés
marchent à ses côtés.
Qui marche devant lui? Ses filles, et la vérité les séparent.
Qui marche à ses côtés? Son Prêtre des vers, dont le tribut a le goût d’un œuf.
Qui marche derrière lui? Golgoroth, celui qui suppure.
Qui marche en lui? Le ver rassasié: il avait faim, mais il a été nourri.
Ils le précédaient.
Ceux-là entouraient Oryx
Ces êtres ne connaissaient ni le repos ni le doute,
ne mangeaient ni ne perdaient aucune chair,
ne buvaient ni ne dissipaient aucun poison,
libéraient les faibles de leur faiblesse,
payaient à Oryx un tribut de violence pour qu’il pût dévorer
sans être dévoré.

Comprenez-vous tout cela? Cela vous aiderait-il que je laisse quelques notes dans les marges? Je ne me suis pas dépouillé de ma forme mortelle ni n’ai rapporté ces arcanes cauchemardesques dans le monde en éveil pour le bénéfice du fidèle toutou de cet hypocrite masqué.

J’espère que celui qui trouvera ce texte sera intelligent. Qu’il saura lire attentivement.

Oryx dépend de sa cour. Oryx dépend de ses temples. Voyez-vous pourquoi?

Il faut punir cette dépendance.

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Références