Oryx : rappelé à l’ordre

Légende 1 sur 11 de la série La mort du Roi des Corrompus
 

Dans un monde où les étoiles n’ont jamais brillé,
où le ver ne naissait pas de notre chair,
nous ne vivions qu’un jour.
Nos dents étaient trop courtes.
Nous avions faim de choses que nous ne pouvions manger.

Rebonjour. C’est moi. Je pense que vous connaissez mon nom. Laissez-moi parler. Laissez-moi parler ! Je prends un malin plaisir à parler de nouveau à de petites têtes de forme humaine.

Alors que la victoire de Cropta semblait assurée contre notre petit monde bleu (observons une minute de silence pour Wei Ning, dont j’admirais la franchise), c’est Oryx qui a rappelé sa progéniture dans l’autre monde pour préparer sa victoire suprême. C’est à Oryx que son fils devait payer le tribut pour toute la violence dont il avait hérité.

Oryx est à la fois le détenteur et le serviteur d’une terrible vérité. C’est lui qui en est responsable, et sa quête pour en être l’incarnation ultime l’a mené dans des milliers de mondes désormais silencieux. Aujourd’hui, la puissance de cette vérité se manifeste encore plus violemment dans la création des Corrompus.

Tuer Oryx n’est pas une mince affaire. Son but est d’entretenir une relation isomorphique avec la conquête, le triomphe, le massacre et la mort. S’il n’est pour l’instant que syllogisme, il espère devenir axiome.

C’est là sa force, et sa plus grande faiblesse.

Car s’il ne performe pas au niveau attendu, si les recettes de la dévastation infligée ne renflouent pas ses dépenses pour semer la ruine, il sera consumé. S’il trouve un adversaire plus fort que lui alors, selon les termes qu’il a fixés lui-même pour son existence, il cessera.

C’est au cœur du Cuirassé, qui renferme et protège le monde de son trône, que vous devrez présenter à Oryx votre plaidoyer le plus persuasif et le plus terminal.

Bonne chance ! Et faites-moi savoir si un poste se retrouve vacant.

  Légende suiv. ►

 

 

Références