La Scientifique : OTZOT, NÉE LIBRE, SAVANTE PSION
Des siècles après que nous ayons détruit la machine extralucide des Psions nomée OXA, je fus averti qu’elle avait été reconstruite sur la lune de Brand. L’Évocate générale envoya ses vaisseaux pour détruire la lune. Dans un geste de clémence impériale, je fis stopper ses vaisseaux. Je me demandais bien quel génie aurait pu reconstruire l’OXA ? Un Psion avait-il vraiment eu l’idée d’implorer le pouvoir de l’OXA pour apercevoir l’inconnu ? Cela ne faisait aucun doute : un tel esprit pourrait nous servir !
J’invitai donc la créatrice à me rejoindre pour une fête en son honneur. C’était une Psion née libre qui s’appelait Otzot. Elle brillait par la profondeur de ses pensées. Elles s’exprima ainsi : « Ne suis-je pas dans le nouvel Empire de calus, l’empire de tous les possibles ? Les Psions ne pourraient-ils pas se gorger de savoir, pendant que vous vous gorgez de pouvoir ? »
Je répondis : « Marché conclu ! Je vous nomme Rêveuse impériale, et vous aurez tout ce dont vous aurez besoin. Que l’on soit Cabals ou Psions, Sindûs ou Clipses, nés de l’Arche ou bien tout autre, c’est en chantant main dans la main que nous sommes plus forts. »
Si seulement j’avais pu lire dans ses pensées comme elle avait su si habilement lire dans les miennes. Lorsque j’ai voulu libérer les Psions asservis, j’ai mis en péril la supériorité d’Otzot, qui était née libre. Elle a rejoint ceux qui complotaient contre moi. Elle a utilisé l’OXA pour transmettre des messages secrets : les plans militaires pour leur coup d’État.
Otzot doit mourir.
Elle sait détecter la menace et la concentration d’un assassin. D’une façon ou d’une autre, il vous faudra l’atteindre sans vous faire repérer. Approchez-vous d’elle dans la joie et la confiance, comme je l’ai fait autrefois. C’est votre seule chance.