Après cela, Uldren et Fikrul se séparent pendant un temps.
Fikrul se met au travail et refonde la société des Déchus à la manière dont un marteau refaçonne une araignée : il attire certains éléments utiles vers lui.
Uldren reprend sa recherche solitaire de Mara. Il se souvient d’un temps très ancien, alors qu’il était en mission d’éclaireur avec les Corbeaux, où il faisait de la reconnaissance avec une jeune Corsaire qui ne cherchait à être définie que par sa colère…
Pétra pouvait peut-être être sauvée, elle aussi.
Il la trouve au Débarcadère des voleurs. Que fait-elle ici ? Mara ne se serait jamais abaissée à ça, échanger des informations avec un criminel dans le pire des endroits de…
« Nous sommes si peu nombreux », lui dit-il, et à ce moment, découvrant la honte dans son regard, il sait qu’elle n’est plus là. Elle ne peut pas être sauvée.
Cette nuit-là, il pleure Pétra. Mara vient à lui dans les ténèbres. Elle a entendu son chagrin. Il la regarde, émerveillé : sa sœur, lui envoie sa volonté et sa sagesse pour veiller sur lui. Il sait que tout ira bien.