XXXVI : Le Dévoreur d’espoir

Légende 7 sur 10 de la série Le périple d'Oryx dans les Profondeurs
 

Verset 4:6 — Le Dévoreur d’espoir

Tu es mon fils, Cropta. Bienvenue.

Je me suis battu durement pour fuir les enfers et te concevoir. J’ai affronté mes sœurs traîtresses et le corps grouillant d’Akka, et je suis rentré à force de déchirures auprès de ma cour, le Conseil de guerre, pour découvrir que mon trône avait été usurpé. Autrefois, j’avais fait la guerre à Savathûn et tranché son tribut pour qu’elle ne puisse jamais me défier. Autrefois, j’avais dupé Xivu Arath et empoisonné son tribut pour qu’elle n’essaie jamais de s’approprier mes tablettes. Autrefois, j’avais organisé mon propre héritage de telle sorte qu’il devienne le plus grand de tous les clans de la Ruche. J’avais enfin sécurisé mon trône, puis trouvé une mère pour créer ma progéniture.

Tu es l’une de ces progénitures.

Ta vie sera un combat elle aussi. Pour t’asseoir au Conseil de guerre, tu devras le mériter. Je ne te donnerai rien… à l’exception de cette épée, ta première épée, et de ce nom que j’ai préparé pour toi.

Nous menons une guerre contre les faux espoirs, Cropta. Nous pourchassons un dieu nommé le Voyageur, un dieu bonimenteur qui pousse les formes de vie jeunes à construire des foyers pour lui. Mais ces foyers ne sont pas sûrs, car ils ne peuvent résister à nous, la Ruche. Ces foyers sont des pièges, car ils détournent les jeunes formes de vie des épées et de la voracité, qui sont les seuls moyens de survie et d’ascension.

Ce n’est que le jour où le Voyageur sera éteint que l’univers pourra librement se réorganiser et adopter, par la force impitoyable de la compétition, sa forme ultime et parfaite, qui ne dépendra d’aucune autre chose que d’elle-même.

Ainsi je te donne le nom de Cropta, le Dévoreur d’espoir.

J’ai fait un serment, Cropta, mon fils. Un serment contre cette maudite Taox. Celui-là, je ne te le transmettrai pas. C’est à moi, ton père, de l’endosser.

Allons trouver tes oncles et tes tantes.

  ◄ Légende préc.Légende suiv. ►

 

 

Références