Pour rappeler au troupeau qu’il n’est pas oublié.
UN CONTE DE l’ÂGE NOIR, PARTIE DEUX SUR TROIS
AU BORD D’UNE FALAISE POUSSIÉREUSE
Saladin baissa les yeux vers le char, au pied de la montagne, puis vers le village. Ses poings se serrent alors que l’air autour de lui commence à crépiter.
« Si tu rates… »
Il s’arrête de parler quand Éfridite l’attrape par le collier métallique, le soulevant au-dessus de sa tête. L’énergie cryo-électrique des deux Porteurs de lumière s’unit dans une tempête d’éclairs autour d’eux : celle de Saladin crépitante, à peine contenue, celle d’Éfridite comme un fleuve fluide qui guide.
La montagne tremble sous elle dès qu’elle avance. Des ondes de graviers et de poussière explosent derrière elle au moment où elle lance l’homme en armure tel un javelot, leurs énergies cryo-électriques dansant comme une épée dégainée. La forme dorée de Saladin devient un boulet de canon, traversant les nuages droit en direction du Ténébrion déchu.