TEL AU-DESSOUS…
Zulmak sait qu’ils en auront après lui.
Mais il est prêt.
Il sent à peine le poids de sa lame dans sa main, une extension de sa volonté.
Son fendoir tranche sans effort, découpant les os fragiles d’un idiot qui a vu trop grand, un Acolyte dont la chair et la moelle se séparent proprement, libérant la poussière de son être, un épais nuage gris, alors que son corps se brise et s’effondre.
Aussitôt, de nouvelles lames se précipitent à sa rencontre.
Il subit des coups, mais ne flanche jamais.
Il saisit par le cou un Chevalier qui le charge, perforant la gorge de son attaquant de la pointe de sa lame, puis la faisant remonter et passer à travers l’épaule. Les yeux verts du combattant clignent, puis s’éteignent, son corps ne leur servant plus de vaisseau. Zulmak raffermit la prise sur le cou de son ennemi mort et le soulève, usant de la carcasse comme d’un bouclier afin de parer un autre coup.
Sa prise se referme comme un étau et le corps du Chevalier mort heurte le sol. Il maintient toujours son épine dorsale, la tête de l’ancien combattant lui servant désormais d’arme. L’os frappe l’os alors que le gourdin nécrotique de Zulmak heurte le crâne d’un attaquant. Les deux crânes se brisent, un nouvel ennemi s’effondre.
Une lame perfore le dos de Zulmak, évitant sa colonne et s’accrochant à ses côtes.
TEL AU-DESSUS…
Hashladûn est déçue.
Elle s’est lassée du rire de façade forcé.
Rien de tout cela n’est digne de la logique de l’épée.
Zulmak est peut-être impressionnant, mais il n’est pas Cropta. Ni Oryx. Et il chutera.
Besurith murmure.
Les sœurs se retournent pour partir.
La congrégation dans les hauteurs les suit, vidant leurs temples écarlates et ne laissant aucun témoin pour assister à la déconvenue assurée dans la Fosse.