RAGE IMPUISSANTE D’AKRAZUL
« Il n’y en a aucun.
Leur force n’est que l’ombre du sang et de la douleur requis par la logique de l’épée.
Ils doivent tous souffrir afin que leur valeur soit révélée, mais ils craignent un tel processus.
Je n’ai ni le droit ni le titre d’Inquisiteur.
Pourtant, je vois clairement à travers le brouillard souillé de leurs ambitions.
Ils parlent d’honneur et de noblesse.
Ils n’en possèdent pas la moindre trace.
Ils cherchent la puissance, pas la vérité.
Ils cherchent l’évolution, mais ne peuvent en comprendre le prix à payer ni le sens.
Ils veulent, uniquement parce qu’ils veulent, ces « sauveurs » païens mentionnés dans la prophétie.
Venus des profondeurs pour se repaître de ceux affaiblis par notre perte et notre combat contre des ennemis plus brutaux que le temps.
J’ai bien peur que la voie que tu courtises, chère sœur, ne soit un rejet ne se limitant pas à la tradition.
Tu défies les Compréhensions écrites dans la chair, les os et la nature même de siècles au-delà du savoir.
Tu cherches à défaire la logique pour un profit personnel.
Un tel affront est trahison.
D’autres ont essayé.
D’autres ont dû payer un péché si éhonté.
Pourtant, j’observe la descendance avide de feu notre roi, et je ne vois que des lâches.
Je vois notre fin, écrite dans l’avarice.
Les conséquences d’un piètre règne.
Ce n’est pas ainsi que j’aimerais nous voir périr.
Poussés dans l’oubli par des héritières gâtées et des aspirants à l’héroïsme, nés de foules désespérées qui, maintenant seulement, après les combats menés et la guerre perdue, se découvrent du courage… à la veille de notre chute. »